Nous marchons sur une route de terre défoncée par la mousson. Les bus de transports publics circulent encore. On croise des motos dans un paysage improbable. Un torrent gronde en contre-bas et les eaux grisâtres en furie lèchent le flanc des montagnes qui petit-à-petit s’effondre. Mais le Népal ne s’arrête jamais, et ils reconstruisent sans relâche, ouvrant la route et libérant les camions qui ont passé l’hiver plus haut dans la vallée.
Sébastien Devrient